Les prescriptions du Dr Muller
Les hommes en noir : Music Machine
Un seul tube mais quel tube !
La carrière des Music Machine a été météorique mais leur look, cuir noir, et leur musique, brutale, ont marqué durablement leur époque et plus
J'ai des problèmes
Et ce n'est qu'une séquelle
En ce qui concerne ma réputation
D'être plus que sauvage
Je sais que ça m'est utile
Mais je ne peux pas dormir
Je dois me voiler la face
Et aller ailleurs
Je ne vais pas demander justice
Admettre que j'avais tort
Je vais rester en hibernation
Jusqu'à ce que la rumeur soit évanouie
Ma vie sociale est réduite à néant
Mon nom est de la boue
Je vis dans le mensonge et
Je m'enfonce de plus en plus bas
Extrait de "Talk Talk" - Music Machine
Tout d'abord l'orgue entre dans la danse, suivi par la fuzz guitare, puis par la voix grave et rappeuse de Sean Bonniwell, la batterie, la basse. Le rythme est rapide, le refrain haché, la musique aussi. Une minute et cinquante neuf secondes de mal être paranoïaque : Talk Talk.
On n'avait jamais entendu ça auparavant ni après d'ailleurs. Ron Edgar (batterie), Mark Landon (guitare), Keith Olsen (basse), Doug Rhodes (orgue) et Sean Bonniwell (chant) se forment en 1966 après être passés des Raggamuffin aux Music Machine. Ils sont tout de noir vêtus avec une coupe de cheveux à la Brian Jones et un gant noir à la main droite. Impressionnant.
Talk Talk
Grosse tête et management
En conclusion et pour paraphraser le Père Peinard, on pourrait chanter en choeur : "Nom de Dieu, si tu veux être heureux, tue ton manager !"