Les prescriptions du Dr Muller

The Jim Jones Revue

Jerry Lee Lewis, Little Richard, MC5, Stooges en un seul groupe

 
 
Fondé sur les cendres encore brûlantes de Thee Hypnotics et Black Moses, ce groupe est le plus chaud du moment.

Lorsque le site Vivelepunk.net demande à Jim Jones chanteur de la Jim Jones Revue quels sont ses 5 titres rock préférés toutes époques confondues, il répond :

  • « High School Confidential » de Jerry Lee Lewis
  • « Shake Appeal » des Stooges
  • « Too Much" d'Elvis Presley
  • « Ooh My Soul » de Little Richard
  • « Girl Can't Dance » de Bunker Hill et Link Wray

Jim Jones Revue

jim jones revueCe n'est donc pas une surprise si l'on retrouve ces références sur le 1er album au titre éponyme (2009) de la Jim Jones Revue. Jim Jones, chant, guitare, Rupert Orton, guitare, Eliott Mortimer, piano, Gavin Jay, basse, Nick Jones, batterie ont créé Jim Jones Revue pour jouer un rock frénétique basé sur l'interaction piano/guitares. Même si le groupe se réclame des années 50 et de la tornade hystérique qu'était la « Queen Of Rock'n Roll », Little Richard, il ne sonne jamais comme une recréation du passé.

Retour à la frénésie des origines

Non, il s'agit plutôt d'une ré-actualisation et les références à Little Richard et Jerry Lee Lewis ne sont pas là pour faire joli. Le trio Jim Jones, Rupert Orton et Eliott Mortimer retrouve la sauvagerie primaire de Little Richard, la frénésie d'un Jerry Lee Lewis époque « Live At The Star Club », les guitares tranchantes du MC5 sur « Hey Hey Hey », une reprise survoltée de petit Richard, ou sur des titres tel que « Fish To Fry » ou « Make It Hot », « Cement Mixer ». Sachez que si le groupe évoque les Stooges, ce n'est pas pour rien. Jim Jones a été le chanteur de Thee Hypnotics, un groupe dont le look et la musique semblaient tout droit sortis du 1er album des Stooges.

 

 

Pas de quartier !

Sur scène, le groupe ne fait pas de prisonniers. L'attaque est franche et brutale. Une seule chose à faire : danser, danser, danser ! Pour vous faire une idée de ce que peut donner la Jim Jones Revue, allez faire un tour du coté du site du club anglais Dirty Water où The Jim Jones Revue a joué et vous constaterez l'excitation et la réponse enthousiaste du public à la musique endiablée du groupe.

Un groupe engagé

jim jones revueLa Jim Jones Revue est totalement engagée dans ce qu'elle produit et comme le dit Jim Jones : « Un groupe n'existe que de par l'énergie qu'il investit. Si personne n'y investit d'énergie, il n'y a plus de groupe. Chacun dans JJR apporte quelque chose de spécial et le fait partager avec passion – investissement maximum. Jouer en public est un plus. C'est quasiment religieux. Probablement l'expérience la plus purificatrice que j'ai jamais eue. (…) Et si vous avez deux belles filles qui dansent devant la scène, le reste de la congrégation suit. »

C'est peut-être là que le nom du groupe renvoie à la secte de Jim Jones, guru d'une secte qui avait organisé le suicide collectif de ses membres (1978). Jones se prétendait la réincarnation de Buddah, Jesus et Lenine. L'autre Jim Jones peut prétendre sans rougir qu'il a repris le flambeau des mains de Little Richard, de Jerry Lee Lewis et du MC5. Il est tout à fait crédible et si vous ne deviez appartenir qu'à une secte...

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