Les prescriptions du Dr Muller
La musique du diable, le sexe, la drogue
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Nouveaux articles sur le site :
Wilson Pickett ? Wilson Pickett fût l'un des grands hurleurs rythm 'n blues des années 60 sur le label Atlantic avec Otis Reding, Don Covay, Eddie Floyd, Arthur Conley. S'il n'est pas reconnu à l'instar d'un James Brown, il n'en reste pas moins qu'il a marqué son époque avec, par exemple, « Land of 1000 dances » ou « In the Midnight Hour ». | Sans lui pas d'Alice Cooper, d'Arthur Brown, de Dr John, de Black Sabbath, de Marilyn Manson, sans lui pas de théâtre grand guignol rock. Non rien de tout ça sans Jalacy « Screamin » Hawkins. Un Screamin' Jay Hawkins toujours d'actualité car en ces temps viraux, américains et chinois peuvent à juste titre dire : "Je t'ai jeté un sort". |
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Acid Rock, envolées psychédéliques Au début de l'histoire est le diethyllygermade couramment nommé LSD-25. C'est un composé de la famille des lygergamides, dérivé de l'ergot de seigle, un champignon qui pousse sur l'orge ou le blé. Le LSD ou « acide » provoque de puissants effets psychédéliques, des hallucinations, une simulation extrême du cerveau. Il est synthétisé à partir d'autres dérivés en 1938 puis en 1943 par Albert Hoffman et Arthur Stroll du laboratoire Sandoz qui découvrent les propriétés psychotropes du LSD. Les décennies suivantes vont voir l'usage de l'acide par l'armée, la CIA, les psychiatres, les intellectuels. |
Depuis 8 ans déjà, les Grys Grys arpentent la douce France, jouent dans les petites salles, font les premières parties et tournent en France, en Espagne, Italie, Portugal, Suisse, république Tchèque, Allemagne, Belgique, Danemark, Norvège, Angleterre, Écosse, sur la cote ouest des États-Unis. et démontrent que le rock français a de beaux restes et même beaucoup plus. |
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Des V.I.P.'s en passant par Art jusqu'à Spooky Tooth, ce groupe anglais aurait pu casser la baraque mais si l'on voulait faire un mauvais jeu de mots, il ne s'est cassé que les dents. Pourtant, il ne manquait pas de talents, de chance peut-être ? |
Pendant ses 10 ans d'existence Stiff a été le label indépendant anglais le plus aventureux grâce à ses deux fondateurs Jake Riviera et Dave Robinson. |
Bienvenue sur ce site. J'espère que le hasard fait bien les choses et que vous êtes arrivé là de votre plein gré. Il sera question ici de sujets comme le sexe, les drogues, le rock'n'roll. Sujets d'importance s'il en est ! Sujets qui, je l'espère, vous importent.
Pourquoi le sexe ? Parce que le rock a été le témoin sinon le vecteur d'une nouvelle morale sexuelle : on n'est pas obligé de se marier pour faire l'amour et le plaisir est un droit. Le rock a aussi promu des rôles sexuels différents à travers le transvestisme (Wayne County par exemple, demandez à Marylin Manson !), l'homosexualité et l'ambiguïté (Bowie, Lou Reed), le rôle de la femme (voir le nombre de groupes féminins et pas uniquement les groupes vocaux).
Les drogues ont fait partie de l'histoire de cette musique qui a véhiculé une image de décadence et d'auto-destruction parfois vraie (Gram Parsons, Tim Buckley, Lou Reed, Keith Richards, Kurt Cobain et bien d'autres), parfois largement exagérée. Mais il est vrai que dans un univers où la pression est énorme, les tournées sans fin et épuisantes, le recours à des adjuvants chimiques est fréquent. Ce qui au départ était une libération (Everybody must get stoned) est devenu avec le recours aux opiacés, aux amphétamines, à la cocaïne, un esclavage. La morale hédoniste des hippies et leur usage de drogues pour ouvrir l'esprit (LSD, Mescaline, Psylocibine, marijuana) n'a rien à voir avec les drogues que prennent les groupes punk (amphétamines, héroïne) et les cadavres exquis qui se sont multipliés au début des années 70 et après (Hendrix, Joplin, Morrison, Kurt Cobain, Amy Winehouse - le club des 27). Mais il n'en reste pas moins que sans les drogues le rock ne serait pas le rock et que celles-ci font partie du style de vie rock.
Quant au rock and roll, il a représenté une menace pour l'ordre établi et un modèle pour tout rebelle conséquent jusqu'à la fin des années 70. Bien sur, le rock existe toujours et de nombreux groupes le jouent et s'en réclament de quelque tendance qu'ils soient mais il parait évident que la force subversive de cette musique n'est plus la même.
Qui est donc ce Dr Muller ?
Rassurez-vous, je ne vais pas raconter ma vie. Il vous suffit de savoir que je ne suis plus un jeune homme mais comme l'on dit, l'essentiel est de garder l'esprit. Bon, j'ai été aide-comptable, manutentionnaire, éducateur, animateur radio, directeur de radio, journaliste, webmaster, créateur d'un magazine. Pendant 18 ans, j'ai animé une émission de radio sur une radio associative. Son titre ? "Shake some action" en hommage au titre éponyme des Flamin' Groovies, un de mes groupes préférés dans les années 70 et 80. J'y officiais sous le pseudonyme de Dr Muller. Ce site est, en quelque, sorte la continuation de cette émission et de son esprit.